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Partage - Voyages
Partager aussi l'émotion face à une oeuvre d'art lors de mes voyages ou lors de visites d'expos en France ou ailleurs...
il y a aussi les oeuvres coups de coeur - à découvrir, à redécouvrir, des artistes que je connais un peu ou pas du tout.
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Par artmic le 5 Avril 2014 à 09:51
Printemps 2014
Depuis ce matin, je marche, le soleil est là, j’ai de la chance. Paris m’accueille, je me précipite au musée du Jeu de Paume.
L’expo de Robert Adams, empreinte de nostalgie, m’a touché, m’a fait rêver. Parfait, tout était parfait: L'équilibre des valeurs, les contrastes légers, la douceur des paysages, l’engagement discret de l'artiste pour un monde beau, propre, pour une nature protégée et respectée.
Le lendemain, j'ai passé beaucoup de temps avec les oeuvres de Bill Viola. Je ne les avais pas vues depuis si longtemps! (et pour certaines, c'était la première fois!)
La vie, la mort, le temps qui passe et la beauté des images, souvent en retenue, mouvement lent, le souffle du vent, l'air, l'eau, le feu, un homme plonge, un autre s'envole, plongée dans le noir, deux femmes et une adolescente, plongée dans le bain et soleil à la sortie du Grand Palais.
Photo M.B
Puis, je suis allée jusqu'à la galerie Lelong qui présentait la série des prisons de Ernest Pignon-Ernest.
Bravo, l'artiste! Ton engagement et ton talent n'ont rien perdu de leur efficacité.
Photo M.B
A Paris, au Musée Marmottan, j'ai pleuré devant les nymphéas de Monet.
Monet 1915
Une lumière très particulière mettait le tableau particulièrement en valeur et je ne m'attendais pas à une telle beauté.
Il faut dire que le musée tout entier est une pure merveille.
A l'Automne suivant
Voici le mois d'octobre et une nouvelle escapade parisienne.
Au jeu de Paume, Garry Winegrand, artiste new-yorkais est à l'honneur. Certaines photos sont remarquables, notamment celles des années 50 et 60 principalement prises à Manhattan.
Winogrand, 1962
"Célèbre pour ses photographies de New York et de la vie aux États-Unis depuis les années 1950 jusqu’au début de la décennie 1980, Winogrand cherche à savoir « à quoi ressemblent les choses quand elles sont photographiées ».
l’exposition réunit les images les plus emblématiques de l’artiste et des tirages inédits puisés dans les archives, en grande partie inexplorées, de la fin de sa vie. Elle offre une vue d’ensemble rigoureuse de son parcours et, pour la première fois, embrasse la totalité de sa carrière.
Extrêmement prolifique, il a pourtant souvent différé la sélection et le tirage de ses images. À sa mort, survenue brutalement à l’âge de 56 ans, il a ainsi laissé derrière lui environ 6 500 bobines (soit quelque 250 000 images) qu’il n’a jamais vues ainsi que des planches-contacts des années antérieures, qui avaient été marquées mais jamais tirées. De sorte que près de la moitié des photographies de cette exposition n’ont jamais été montrées ni publiées à ce jour et que plus de cent n’avaient encore jamais été tirées.
Winogrand était connu pour être un grand bavard, doté d’une personnalité exubérante et impétueuse, et les commentaires dont il émaillait ses projections et ses conférences étaient souvent pleins de verve et de drôlerie. Des extraits d’une vidéo réalisée en 1977 permettront aux visiteurs de se faire une idée du Winogrand vivant." Extraits choisis sur le site du Jeu de PaumePersonnellement, quand j'ai regardé cette vidéo, l'homme ne m'a pas vraiment séduit!
Cependant, jamais rassasiée de photographie, c'est à la fondation Cartier-Bresson que je suis allée, dès le lendemain découvrir le monde de William Eggleston. Bien sûr, j'avais croisé son chemin... sur le net, dans mes rubriques autour de l'automobile mais dans les 3 salles de la fondation (magnifique bâtisse art déco), j'ai passé un délicieux moment.
L'artiste aborde la photographie en couleurs à la fin des années soixante
Poésie du banal avec ce plafond, un thème récurrent.
Une vision simple de l'Amérique quotidienne, banale.
(photos sur le net)
Né en 1939 à Memphis, Tennessee, William Eggleston a acheté son premier appareil photo en 1957, peu avant sa découverte d'Henri Cartier-Bresson. Il travaille d'abord en noir et blanc : à cette époque, la couleur est considérée comme vulgaire et les artistes la laissent aux publicitaires ou aux amateurs. Il s'attache essentiellement à capter le monde ordinaire du sud américain qu'il voit autour de lui.
Un environnement de voitures, de stations essence, de supermarchés, et des "presque rien" comme ce plafond.
Et ce portrait émouvant dans sa simplicité. La présence humaine est assez rare dans l'ensemble de ses photographies.
1 commentaire -
Par artmic le 26 Octobre 2014 à 15:49
Anish Kapoor, encore une oeuvre qui force l'admiration. Photo M.B
Photo M.B
Henrique Oliveira 2014, artiste brésilien né en 1973, une oeuvre entre peinture et sculpture.
Une vraie belle découverte.
Photo M.B
photo M.B
Yan Pei-Ming 2013 Photo M.B. Une peinture en profondeur, où le regard s'enfonce.
Que l'artiste me pardonne, j'ai légèrement "rogné" son oeuvre
Beau travail de Rhee Ki-bong né en 1957, un travail pictural mais si proche de la photographie...
photo M.B
Rhee Ki- Bong PhotoM.B
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Par artmic le 30 Octobre 2014 à 14:55
Automne 2014
Très belle photo (dans "Télérama")
La plus belle expo du moment: Sonia Delaunay, une grande dame! On croit connaitre... et cette exposition m'a prouvé que je ne connaissais pas grand chose d'elle, de sa puissance créative.
Des peintures, des dessins d'une grande beauté plastique, des créations textiles, des vêtements...
Souvent associée à son mari Robert, on oublie le long parcours créatif fait aussi après le décès de son époux.
"Prismes" 1914
Des matières, des couleurs, des compositions soignées
" Le P'tit Parigot"
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Par artmic le 28 Octobre 2014 à 18:57
j'ai vu une expo surprenante dont j'ai aimé quelques oeuvres en particulier
j'ai parlé de cet artiste dans mon article les lapins. il s'appelle Dran. Son dessin est remarquable.
"Artiste peintre, dran (né en 1979, vit et travaille à Toulouse), investit le grand escalier reliant les deux niveaux de l’exposition Inside. Coupé de la lumière naturelle, ce parcours graphique peint exclusivement en noir se présente comme une descente dans les entrailles du bâtiment. Nourrie de de souvenirs, d’observations et de ressentis, d’histoires et d’anecdotes, cette intervention constitue un portrait spatial, à découvrir au fil de la descente. La bande dessinée, la caricature et le graffiti l’ont suivi tout au long de ses études à l’école des Beaux-Arts de Toulouse constituant un monde parallèle face à une réalité à laquelle il n’avait pas l’impression d’appartenir. Il s’est fait connaître par ses livres comme La télévision (2005), Ma ville, je l’aime (2005) ou encore 100 jours et quelques (2010), empreints de satire et d’humour et d’imaginaire surréaliste. dran parle en image, comme un mime crierait. Le dessin et sa thérapie constituent son lien avec le monde et la vie."
Site du Palais de Tokyo
J'ai également beaucoup aimé Mark Manders, (né en 1968, vit et travaille à Ronse, Belgique), découvert l'an dernier à la Biennale de Venise.
PhotoM.B
L'artiste nous fait entrer dans le monde de la sculpture comme si nous entrions dans son atelier.
Alors que les sculptures sont en bronze, elles évoquent l'argile!
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Par artmic le 26 Octobre 2014 à 19:06
Je suis entrée dans la pyramide afin de voir le travail de Claude Lévêque dont j'apprécie les oeuvres en général.
Photo M.B
Photo M.B
J'en ai profité pour faire quelques photos.
"La mariée était en blanc" Photo M.B
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